Les chenilles processionnaires du pin sont de retour

Les chenilles processionnaires du pin peuvent déclencher de fortes réactions urticaires.

Il faut donc veiller à ne pas les toucher car elles sont dangereuses pour notre santé et celle de nos animaux domestiques.

Connaître et reconnaître cette chenille

La chenille processionnaire du pin est la larve d’un papillon de nuit. Ce papillon mesure 3,5 cm et ravage les pins, les cèdres, douglas et mélèzes.

L’éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte. Les jeunes chenilles tissent des pré-nids où elles passent la journée. Au stade mature, les chenilles cheminent en file indienne, du nid collectif d’hiver vers le lieu de nymphose, comme une « procession » d’où leur nom.

Cycle de vie :

  • Accouplement des papillons l’été (juin-septembre) et ponte des œufs sur un pin avant de mourir.
  • Développement progressif des larves en 5 stades jusqu’au printemps dans un cocon de protection en soie dont elles sortent pour manger la nuit.
  • Au printemps, descente en procession du pin pour trouver un bout de terre ensoleillé et s’y enterrer.
  • Transformation en papillon et éclosion qui peut se faire plusieurs mois à plusieurs années après l’enfouissement.

Quels sont les risques sur notre santé et celle de nos animaux domestiques ?

Les chenilles sont couvertes de poils urticants (invisibles sur la partie dorsale des segments abdominaux) qui peuvent déclencher des réactions d’irritation violentes et une réaction de type allergique (brulure, rougeur et oedème).

Quelles solutions ?

Des sociétés proposent des solutions pour lutter contre ces chenilles (Fredon, Lauragri…), par exemple :

  • Des pièges avec phéromones : à installer près de vos arbres à compter de la mi-juin. Ils permettent de piéger les papillons jusqu’à la fin de la période de vol (jusqu’à fin octobre). Ils vont abaisser la population de papillons et donc limiter les nouvelles pontes (une ponte = un nid).
  • Des traitements sanitaires : à faire à la fin de l’été, par des sociétés spécialisés compte tenu de la toxicité des produits.
  • Des écopièges : entourant le tronc de l’arbre, passage obligé pour les chenilles qui vont se métamorphoser, l’écopiège permet de piéger les chenilles dans le sac suspendu évitant ainsi l’enfouissement dans le sol où elles peuvent séjourner jusqu’à 5 ans.

Sur les espaces publics, la Commune installe des éco-pièges sur les pins communaux situés dans des zones fréquentées par le public et en particulier les enfants.

Les autres pins de la commune sont traités à l’automne avec un produit biologique.